COOKIES : En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies pour vous proposer des services et offres adaptés. Pour en savoir plus et paramétrer les cookies.

Les personnalités de Descartes

La ville de Descartes a hébergé de nombreuses personnalités

La cité des "3 René"

Des artistes et inventeurs

Des scientifiques

Les justes

Des pionniers

 

René Descartes

René Descartes naît le 31 mars 1596.

Après la mort de sa mère en 1597, il est confié à ses grands-parents maternels et vit sa petite enfance à La Haye en Touraine.

Jusqu'en 1616, il se consacre à des études couronnées par une licence en droit. Rapidement, cette existence studieuse laisse la place à une carrière militaire. Pendant près de douze ans, il parcourt l'Europe pour faire l'apprentissage des armes. Il visite différents pays, fréquente les milieux de la cour, rencontre savants et artistes. Il décide de chercher la vérité en lui-même et " dans le grand livre du monde ".

Il s'installe en Hollande, mais séjourne aussi en Italie et en Allemagne, pays plus propices que la France à l'exercice de sa liberté d'expression et à sa quiétude intellectuelle. L'essentiel de son oeuvre y est écrite. Il connaît des difficultés avec les autorités religieuses qui trouvent ses idées dangereuses. Aussi, accepte-t-il l'invitation de la reine de Suède, Christine, passionnée par la science et fort savante.

Les caprices de la souveraine, ainsi que le climat rigoureux altèrent la santé du philosophe qui meurt à Stockholm le 11 février 1650.

Quelques unes de ses oeuvres :

  • Traité de Musique (1618)
  • Les Règles pour la direction de l'Esprit (1628)
  • Le Discours de la Méthode (1637)
  • La Dioptrique (1637)
  • Les Météores (1637)
  • La Géométrie (1637)
  • Les Principes de la Philosophie (1644)
  • Les Méditations métaphysiques (traduction française en 1647)
  • Les Passions de l'âme (1649) *Traité de l'homme (publié en 1664)
  • La Recherche de la vérité par la lumière naturelle (1641 - publié en 1701)
  • Entretien avec Burnam (1648)

Pour en savoir plus sur René DESCARTES, venez visiter le musée René Descartes

 


 

René Boylesve

L'écrivain René Boylesve (de son vrai nom René Tardiveau) naît à la Haye - Descartes le 14 Avril 1867 dans la même rue que son illustre compatriote René Descartes, l'ancienne rue Saint-Lazare.

A la mort de sa mère, on l'envoie à la campagne, au domaine de La Barbotinière où il passe une enfance heureuse. Puis il revient dans sa ville natale habiter "la maison à la balustrade" au célèbre jardin en terrasse doté d'un cadran solaire (actuellement Rue Mouton).

Après des études à Poitiers puis à Tours, René Boylesve commence véritablement sa vie littéraire à Paris ; où il fréquente les plus grands auteurs d'alors, Barrès, Gide, Maurras, Verlaine, Valéry, Proust...

Il atteint la consécration en devenant membre de l'Académie Française le 16 Mai 1918.

La Touraine du Sud fut son berceau, il en vanta les charmes avec passion et un brin de nostalgie. Mais l'amour n'exclut pas la sincérité, et sa plume sut décrire sans ménagement les moeurs de son temps.

Son premier roman, Le Médecin des dames de Néans, paraît en 1896, et il est suivi de nombreux autres. La Becquée (1901, 1ère version Les Bonnets de dentelle) et L'Enfant à la Balustrade (1903), reconnus comme ses meilleurs textes, tracent un portrait attachant mais sans complaisance de la petite bourgeoisie terrienne, son milieu d'origine.

Mademoiselle Cloque (1899), roman paru avec grand succès, se passe à Tours et évoque la terrible querelle de la reconstruction de la Basilique Saint-Martin. René Boylesve est mort le 14 janvier 1926 à Paris à l'âge de 58 ans. Depuis 1951, son buste trône au Jardin public de Descartes. La même année, fut créée l'Association des Amis de rené Boylesve.

 


 

René de Buxeuil

Jean Baptiste Chevrier est né à Buxeuil le 4 Juin 1881 à Plancoulaine.

En 1890, ses parents ont acheté un café Place de l'Hôtel de Ville à Descartes, que sa mère a tenu jusqu'en 1924. C'est aujourd'hui le "Café du Commerce". Le 8 janvier 1892, lors d'une promenade, l'adolescent est blessé par une carabine à plombs et perd ainsi la vue.

En octobre 1893, Jean Baptiste Chevrier est entré à l'Institution Nationale des Jeunes Aveugles à Paris et obtint le titre d'instituteur pour aveugles. Diplômé d'un grand prix de littérature et d'un premier prix de conservatoire de clarinette et de piano, il embrassa la carrière de chansonnier satyrique puis de compositeur, très apprécié des cabarets Montmartrois.

Il choisit alors le pseudonyme de René de Buxeuil, afin disait-il "d'être le troisième René après Descartes et Boylesve".

René de Buxeuil connut une rapide ascension. Tout contribua à son succès : son infirmité, ses paroles, sa musique. Durant la première guerre mondiale, il organisa le théâtre aux armées et chanta sur le front et dans les hôpitaux.

Il s'est éteint à Paris le 16 juillet 1959 à 78 ans. Il repose au cimetière du Père Lachaise à Paris face à Colette et près d'Alfred de Musset.

 


 

Pierre Ernest Ballue

Pierre Ernest Ballue est né le 27 février 1855 à La Haye Descartes, dans la rue qui porte aujourd'hui son nom, d'une vieille famille la haisienne. il y décéda le 18 mai 1928.

Les origines de sa famille remonte en 1626 tant à la Haye qu'à Buxeuil. Elle donna à La Haye Descartes des greffiers et à la commune deux maires : René Ballue, avocat au Parlement de Paris, maire de 1804 à 1807 et Pierre Ballue, ancien capitaine de Grenadiers de l'Empire de 1816 à 1830.

Pierre Ballue se spécialisa dans la peinture de paysages et exposa pour la première fois en 1875 à la Société des Artistes Français. Étudiant de Vallée, de Defaux et de Damezon., il exposa régulièrement au salon de Paris et reçu des médailles en 1891, 1911 et 1920.

Plusieurs musées de province possèdent des toiles de ce peintre. Il peignit divers endroits de France, avec une prédilection pour sa Touraine natale. Plusieurs de ses toiles représentent les environs de Descartes.

L'oeuvre du peintre est essentiellement composée de peintures à l'huile sur toile, mais aussi de quelques pastels.

 


 

Gustave Trouvé

Ingénieur physicien chimiste, Gustave Trouvé est né à La Haye-Descartes le 2 janvier 1839, de Jacques Trouvé, marchand de bestiaux, et de Marie Clarisse Granger, au sein d'une famille nombreuse.

En 1850, il est envoyé par ses parents au Collège de Chinon. Après un apprentissage en serrurerie, il poursuit ses études à l'Ecole des Arts et Métiers d' Angers, puis de Paris où il déménage et trouve un emploi chez un horloger.
Dès 1878, de son atelier loué au 14, rue Vivienne, Paris 2è, « G. Trouvé » sortiront les inventions suivantes :

  • plusieurs batteries
  • la pile à treuil
  • le polyscope électrique (l'endoscope d'aujourd'hui) pour l'exploration du corps humain
  • l'amélioration du moteur électrique que l'inventeur installe dans la 1ère voiture électrique, puis le 1er bateau électrique, puis le 1er dirigeable électrique et d'autres appareils tels que la machine à coudre et le pic fraise dentaire.
  • Trouvé invente aussi les bijoux et les fontaines lumineuses électriques
  • la lampe frontale
  • la lampe électrique universelle de sûreté
  • les lampes domestiques à acétylène, jusqu'à sa gamme d'appareils électro-médicaux, et enfin les lumières thérapeutiques à ultraviolets

La pile à treuil

Pour des besoins industriels ou scientifiques, il a été nécessaire de construire des piles au bichromate de forte capacité. Compte tenu du nombre et du poids des électrodes en zinc, un relevage manuel devenait peu pratique, voire impossible sur des piles de très grande taille. Gustave Trouvé, propose un modèle de pile à treuil où les différentes électrodes en zinc sont fixées à un système de relevage à manivelle.

Le transport électrique

En 1880, Trouvé apporte des améliorations à un moteur électrique pour le rendre plus efficace. Puis il installe sur un tricycle électrique deux de ses moteurs alimentés par six accumulateurs au plomb. Avec les essais sur la rue de Valois (Paris), Trouvé devient l'inventeur du tout premier véhicule électrique. Le mois suivant, en équipant un bateau avec le même moteur, cette fois-ci détachable, il invente à la fois, le bateau électrique et le moteur hors-bord. Il innovera encore par la suite en y ajoutant des phares et klaxons électriques.

Oiseau Mécanique

En 1890, Trouvé construit un oiseau mécanique, ou « ornithoptère », qu'il réussit à faire voler sur une distance de 90 mètres, fait sans précédant pour une machine plus lourde que l'air. Il réalise aussi des vols avec une maquette d'hélicoptère électrique captif.

Après ses nombreuses inventions dont plusieurs sont toujours d'actualité, ce célibataire endurci décède à Paris en 1902, à l'âge de 63 ans.

Après 25 ans de recherche, en 2012, Kevin Desmond, historien anglais, vient de publier une biographie de Gustave Trouvé « A la Recherche de Trouvé. La quête d'un génie français oublié ». C'est un ouvrage de 200 pages comprenant 80 illustrations. (À commander en librairie ou directement à la maison d´édition : http://www.pleinepage.fr/)

Suite à sa publication, le 13 octobre 2012, Monsieur Jacques Barbier, Maire de Descartes, dévoile une plaque commémorative Place Saint Lazare, ancien site du lieu de naissance de l'inventeur lahaisien-parisien. Dans la toute nouvelle Maison d'Artistes sera bientôt consacré tout un pan de mur à l'affichage de documents concernant Gustave Trouvé.

http://www.bateau-electrique.com/en/component/content/article/1-dernieres-news-page-daccueil-/272-a-la-recherche-de-trouve-.html

En 2015, grâce à Kevin Desmond, une deuxième biographie, plus détaillée et en anglais, a vu le jour: "Gustave Trouvé, French Electrical Genius" de la maison d'édition McFarland & Co Inc. de Caroline du Nord, aux USA http://www.mcfarlandbooks.com/book-2.php?id=978-0-7864-9709-6

 


 

Joseph Renaut

Médecin, professeur d'anatomie générale à la Faculté de médecine de Lyon Membre de l'Académie nationale de médecine Prix de l'Académie Française et Prix Archon-Despérouses en 1907 pour son recueil « Ombres colorées » sous le pseudonyme de Sylvain de Saulnay.

Né à la Haye Descartes le 7 décembre 1844 décédé le 26 décembre 1917 à Lyon. Il est le fils de Joseph Marie Renault originaire de Tours et de Eugènie Adele Couturier descendante d'une des plus vieilles familles de la Haye Descartes la famille Thierry, illustre famille de notaires et procureurs du Roy (sources Catherine Collin Huet).

Joseph Renaut fit ses études de médecine à Tours puis à Paris, passa l'agrégation à paris, et devint professeur d'histologie et d'anatomie à la faculté de médecine de Lyon où il exerça pendant 40 ans.

Le professeur Joseph Renaut fut un très grand médecin et un très grand histologiste, auteur d'un monumental Traité d'Histologie de 3000 pages, avec près de 1000 figures de sa main. Il eut pour élève Claudius Regaud l'un des pères de la cancérologie moderne. Joseph Renaut publia aussi des poèmes sous le pseudonyme de Sylvain de Saulnay.

 

 


Les Justes

La cité compte neuf Justes parmi les Nations

La famille Goupille et Odette Métais

Originaire de région parisienne, André Goupille, jeune docteur vétérinaire, il s'établit à La Haye Descartes avec sa famille : sa femme, Jeanne et ses quatre enfants, Elisabeth, Pierre, Louis et Jean.
Il exerce au Grand Pressigny.
La famille est en vacances à Oléron lorsque André Goupille entend l'appel du Général de Gaulle le 18 juin 1940. Il décide d'entrer en Résistance et y fait participer toute sa famille, ainsi que ces proches : Odette Metais, leur employée de maison sera ainsi en première ligne. En décembre 1941, la ligne de Démarcation est déplacée et sépare désormais La Haye Descartes (zone occupée) et le Grand Pressigny (zone libre).
Sa profession procure à André Goupille, laisser-passer et bons d'essence.
Le vétérinaire s'en sert pour créer son réseau de passeurs. Les premiers seront des soldats marocains et algériens démobilisés et victimes de massacres de la part de l'occupant, dès 1940. Il est en relation avec des réseaux locaux (celui de l'Abbé Péan par exemple) ou plus lointain (le fameux réseau de Musée de l'Homme).

Par la suite, son action va se renforcer, il structure un véritable réseau de passeurs, développant sa connaissance de la campagne, cultivant des aides et complicites locales... Sa fille Elisabeth est mise à contribution et va chercher les clandestins en train dans le nord ou l'est de la France. Il font passer en zone Sud des aviateurs alliés abattus, des Juifs, des évadés, des réfractaires au STO...

Il sera inquiété et même incarcéré quelques fois, quelques semaines mais se fera passer pour un trafiquant de marché noir.

Une fois la zone libre envahie, le Dr Goupille poursuit son activité : il cache les avaiateurs, les résistants dans les fermes des environs. Il réceptionne avec son fils les parachutages alliés.

Suite à des dénonciations, la famille est arrétée en février 1944. Torturés, ils sont déportés à Ravensbrück pour les femmes et Auschwitz, Mauhausen, Flossenburg et Neuengamme pour les hommes. Fait exceptionnel: toute la famille reviendra des camps.

La famille est reconnue Justes parmi les Nations en 2000.

André Goupille poursuivra son activité de vétérinaire après guerre et mourra en 1983.

La famille a énormément entretenu le devoir de mémoire en témoignant de ce qu'ils avaient vécu.

Pierre et Denise Renard

Arrivés à La Haye Descartes en 1939 avec leurs deux enfants, Pierre tient une boutique de teinturerie et Denise est enseignante à Chatellerault.
Résistants, ils font passer dès 1941 la ligne à des dizaines de personnes (Juifs comme évadés ou pilotes abattus).
Pierre devient actif dans des réseaux de Résistance (réception de parachutages, renseignement).

Arrété le 26 février 1944, interrogé, il est déporté le 16 mai vers Neuengame puis Bregen-Belsen. Il y survivra jusqu'à la libération du camp mais décédera du typhus contracté dans les camps et décéde le 13 mai 1945. Il est déclaré Mort pour la France et on lui décerne la Médaille de la Résistance, la Légion d'Honneur et la Croix de Guerre 1939/1945 à titre posthume en 1946.

Pierre et Denise Renard sont déclarés Justes parmi les Nations en novembre 1969.

  


Pionniers descartois au Québec

Trois familles originaires de la Haye paroisse Saint Georges font partie des premiers pionners établis au Québec

HABERT, Jacques

Statut : Marié
Date de baptême : 02-09-1638
Lieu d'origine : La Haye-Descartes (paroisse St-Georges)
Parents : Jacques et Marie Justeau
Première mention au pays : 1668
Occupation à l'arrivée : Migrant
Date de mariage : 19-04-1668
Lieu du mariage : Québec (Notre-Dame)
Conjoint : Françoise Chevalier
Décès ou inhumation : Après le 21-11-1700
Remarques : Deux soeurs sont baptisées à La Haye-Descartes: Françoise, le 14-02-1635 et Marie, le 01-09-1636.

Sa mère Marie Justeau est baptisée à La Haye-Descartes (St-Georges) le 20-10-1608.
Le mariage des parents n'a pas été trouvé dans les registres de La Haye-Descartes. (Identification - DGFQ, p. 552 - Chercheur(s) : Jean-Marie Germe et coll.; Référence: AGCP, n° 3, 1996 p. 27)

DENIS / FONTAINE, Louis

Statut : Marié
Date de baptême : 23-12-1642
Lieu d'origine : La Haye-Descartes (paroisse St-Georges)
Parents : Pierre et Antoinette Munyer
Première mention au pays : 1665
Occupation à l'arrivée : Soldat au régiment de Carignan-Salières, compagnie de Saurel
Date de mariage : 12-10-1671
Lieu du mariage : Québec (Notre-Dame)
Conjoint : Marguerite Sellerin
Décès ou inhumation : Après 00-04-1679 (Identification : DGFQ, p. 334 Chercheur(s) Jean-Marie Germe et coll. ; Référence AGCF n° 3 1996 p. 27)

CHAGNON / LAROSE, François

Statut : Marié
Date de baptême : 08-07-1640
Lieu d'origine : La Haye-Descartes (paroisse St-Georges)
Parents : Pierre et Louise Aubry
Première mention au pays : 1665
Occupation à l'arrivée : Soldat au régiment de Carignan-Salières
Date de mariage : 23-07-1679
Lieu du mariage : Contrecoeur (contrat Ménard)
Conjoint : Catherine Charon
Déces ou inhumation : Canada, avant le 03-06-1693
Remarques : Au mariage du migrant, sa mère porte le nom de Louise Fauvreau.

Son frère Pierre est baptisé à La Haye-Descartes (St-Georges) le 03-05-1638.
Son père se remarie à La Haye-Descartes (St-Georges) avec Claude Bouchet le 02-07-1645.
Sa veuve donne naissance à un enfant posthume le 03-06-1693. (Identification : DGFQ, p. 215 Chercheur(s) Jean-Marie Germe et coll. ; Référence AGCF, no 3, 1996, p. 27)

source : www.fichierorigine.com

© Site de la Mairie de Descartes - Hôtel de Ville  - Place de l'Hôtel de Ville - 37160 DESCARTES - Tél 02 47 91 42 00 - Fax 02 47 59 72 20 - Nous contacter
Du Lundi au Jeudi de 8h30 à 12h 00 et de 13h30 à 17h 00 - le Vendredi de 8h30 à 12h et de 13h 00 à 16h30

Facebook de la ville de Descartes

Mentions légales - Données personnelles - imagidee 2017